Harare, 2 janvier 2017 (ACBF) – En tant qu’organisation permettant finalement aux individus et aux institutions d’améliorer la vie des Africains, la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) affirme qu’elle va s’engager pour obtenir des résultats meilleurs et de plus grande ampleur en 2018, en agissant pour que l’Afrique soit en mesure d’atteindre son propre développement. La direction et le personnel du secrétariat de la Fondation a terminé l’année 2017 avec un séminaire professionnel redynamisant, un exercice de renforcement de l’esprit d’équipe du personnel et une « sortie verte » de tout le personnel à Harare, pendant laquelle il a été individuellement et collectivement promis de travailler comme un groupe plus fort, plus efficace et plus efficient, pour aider mieux que jamais le continent dans le sens de sa transformation.
L’engagement a été pris de mieux réussir pour l’Afrique dans les cinq domaines de services énoncés dans la stratégie 2017-2021 de l’ACBF. Il s’agit de : 1) la prestation de services de connaissances, 2) la prestation de services de conseil pour le renforcement des capacités, 3) la poursuite de la mobilisation de ressources pour le renforcement des capacités, 4) la prestation de services pour l’innovation dans le renforcement des capacités, 5) la réalisation d’investissements dans le renforcement des capacités et la gestion des programmes et des projets.
Les domaines de services sont articulés autour de quatre piliers stratégiques : 1) permettre au continent de réaliser efficacement ses priorités de développement ; 2) soutenir les pays à atteindre des résultats de développement tangibles ; 3) améliorer la contribution du secteur privé et de la société civile au développement durable ; 4) utiliser les connaissances et les apprentissages pour rendre le développement plus efficace. Dans le but d’améliorer ses prestations en 2018 et par la suite, la Fondation est en train d’adopter une feuille de route interne pour l’ACBF en tant qu’institution de haute performance.
Le personnel de l’ACBF a été guidé dans sa détermination par le Secrétaire exécutif, Emmanuel Nnadozie, qui a reçu au début du mois de décembre 2017 les directives finales sur les opérations quotidiennes de la Fondation pour la suite par le Conseil d’administration de l’ACBF sous la direction d’Erastus Mwencha. Les directives du Conseil d’administration ont aussi été orientées par les recommandations du Conseil des gouverneurs de l’ACBF, présidé par Goodall Gondwe, lors de la 26ème réunion annuelle du Conseil, qui a eu lieu à Accra, au Ghana, du 4 au 5 septembre 2017.
Les principaux résultats de l’ACBF en 2017 incluent (sans se réduire uniquement à cela) :
- La désignation de l’ACBF comme Agence spécialisée de l’UA pour le renforcement des capacités, du fait de son expérience inégalée de 26 ans dans ce domaine en Afrique ;
- La collaboration de l’ACBF et de la CUA pour le lancement d’un programme de révolution des compétences en Afrique ;
- Le lancement d’un audit des capacités pour la mise en œuvre du programme de développement gambien, voulu par le président Adama Barrow, qui a fait l’éloge du travail de l’ACBF en Afrique ;
- La formation de 30 fonctionnaires ghanéens environ pour améliorer la responsabilité des finances publiques et la réalisation d’un exercice similaire au Rwanda ;
- La publication de plusieurs rapports fondamentaux de soutien aux politiques, y compris le Rapport sur les capacités en Afrique 2017 (sollicitant les gouvernements du continent et d’autres acteurs à améliorer les perspectives pour la transformation du continent, en investissant dans les catalyseurs critiques que sont les sciences, les technologies et l’innovation, les STI), un ensemble de trois rapports détaillés sur les besoins en capacités pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063, « L’étude des besoins en capacités des communautés économiques régionales africaines et les stratégies pour y répondre », « La transformation de l’agrobusiness, du commerce et du leadership : une évaluation des besoins en capacités » et plusieurs publications occasionnelles de qualité ;
- L’amélioration de la bonne gouvernance et du contrôle budgétaire du parlement nigérian, par le biais de l’Institut national d’études législatives ;
- Un soutien accru à l’Institut de gestion financière et économique en Afrique occidentale (WAIFEM) pour l’amélioration de la gestion des politiques économiques et du budget sensible au genre, ainsi que la gestion économique et financière et la diffusion des résultats en matière de gouvernance économique et financière dans la région d’Afrique de l’Ouest ;
- Le succès du 4ème Sommet des think tanks, qui a attiré une audience importante, et pendant lequel les parties prenantes ont souligné le rôle stratégique des think tanks pour accroître l’industrialisation de l’Afrique ;
- Un appel de la présidente sortante Hellen Johnson Sirleaf à soutenir la Fondation dans sa recherche de ressources pour aider les gouvernements africains à former, garder et exploiter les compétences desquelles le développement durable du continent va dépendre, après avoir loué les résultats de la Fondation, surtout la concrétisation de la Responsabilisation des femmes dans l’agriculture (EWA) ;
- L’adhésion des Comores à la Fondation, qui deviennent le 40ème État membre, avec le lancement du programme d’évaluation des besoins en capacités du pays ;
- La signature de protocoles d’accord emblématiques avec Afreximbank (pour travailler ensemble à des initiatives pour le soutien du commerce intra-africain, pour réduire les risques spécifiques de certains pays, améliorer la formation universitaire sur le financement du commerce et sur le financement des initiatives générales de renforcement des capacités), avec l’Agence du NEPAD (pour lancer la mise en œuvre du grand plan de transformation de l’Afrique connu comme l’Agenda 2063 et faire avancer l’Agenda 2030 des NU pour le développement du continent) et avec l’Alliance pour le partenariat africain de l’Université d’État du Michigan (pour coopérer et collaborer dans la recherche locale et les activités de renforcement des capacités dans l’intérêt de chacune des parties) ;
- La formation des membres du parlement panafricain, en partenariat avec International IDEA, pour les doter d’une compréhension et des compétences nécessaires pour mener à bien leurs fonctions de monitorage parlementaire en Afrique, en utilisant la nouvelle approche de développement (NDA) pour la gestion des ressources naturelles ;
- L’approbation de lois anti-tabac rigoureuses au Bénin, du fait de la persistance de la société civile du pays, soutenue par l’ACBF ;
- L’indication obligatoire sur les paquets de cigarettes des messages avec les dangers du tabagisme, du fait des efforts constants des groupes de la société civile, la plupart desquels a été formée à l’aide de projets de l’ACBF ;
- Le décernement du Prix de l’ENI pour l’excellence de la recherche sur l’énergie en Afrique (parfois appelé « le prix Nobel de l’énergie ») à Blessing Ugwoke, un ingénieur auquel l’ACBF avait octroyé une bourse doctorale, qui est en train de mener à bien une recherche doctorale visant à fournir un cadre aux gouvernements africains, afin de résoudre les problèmes de l’électrification rurale ;
- 12 scientifiques et ingénieurs de grand calibre ont reçu avec le soutien de l’ACBF des diplômes à l’Université africaines des sciences et des technologies (AUST), en menant à 69 le nombre des diplômés de troisième cycle de master ou de doctorat, formés à l’aide de financements de l’ACBF dans ces secteurs où les compétences manquent.
-FIN-
Pour de plus amples informations, veuillez contacter
Abel Akara Ticha
Chargé principal de la communication
La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique
Harare, Zimbabwe
+263 7+263-4 304663, 304622, 332002, 332014 ; Ext. 279
Email : [email protected]
À propos de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF)
Après avoir lancé et coordonné efficacement des programmes de renforcement des capacités d'une valeur de plus de 700 millions de dollars américains dans 45 pays et 8 communautés économiques régionales (CER) en Afrique depuis 1991, l’ACBF a rassemblé l'expérience requise qui en fait l'institution incontournable en matière des connaissances spécialisées et de ressources humaines pour conseiller et appuyer les pays africains, les CER et les institutions sur des mesures décisives à prendre pour développer de toute urgence les compétences pratiques nécessaires pour la transformation économique du continent.
Les preuves provenant de notre travail de pointe (constitué des centaines de publications en matière de connaissances) et du travail de plusieurs partenaires montrent que les efforts de développement de l'Afrique sont entravés par de graves déficits de capacités se présentant souvent sous la forme de pénuries de compétences critiques, de déficits de leadership, d'entraves dues aux mentalités et aux institutions faibles. La pénurie de compétences pratiques sur le continent est importante dans des domaines clés tels que la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM) et l'agriculture.
À l’ACBF, nous continuerons à utiliser notre expérience inégalée dans la gestion des mécanismes financiers pour le développement, notre vaste expérience en collecte des connaissances grâce à la combinaison de compétences exceptionnelles de notre personnel de base ainsi qu'à nos solides partenariats et réseaux stratégiques pour aider les pays et les institutions à identifier leurs besoins en capacités, les conseiller sur la façon de pallier à ces faiblesses de capacités et trouver les connaissances et ressources nécessaires pour développer les ressources de capacité requises, les utiliser efficacement et les conserver en vue d’atteindre leurs objectifs de développement à court et à long terme.
Notre vision est celle d’une Afrique capable de réaliser son propre développement.
Soutenez ce travail crucial
Tirer parti de vos efforts pour la transformation de l'Afrique, ou
Devenez notre Partenaire en écrivant à :
[email protected] (pour nous appuyer avec des ressources pour le renforcement des capacités en Afrique)